Reprise du blogue (message régulièrement actualisé) / Blog geht weiter (immer wieder aktualisierte Nachricht, siehe unten)

Ce blogue reprend  par un message consacré aux crypto-monnaies alternatives.

Le temps est venu pour certaines crypto-monnaies alternatives de monter. Les temps de ventes seront indiqués dans ce blogue.

Explication du placement et différence entre staking et delegating

Conseil d’investissement par ordre de priorité dans le

1) Theta

Vous pouvez placer cette monnaie et recevoir environ 400 Tfuel/mois par 10 000 Theta. Procédure à suivre à cette fin.
Le Theta devrait atteindre 20 $ en 2021.
– Les contrats intelligents seront pris en charge par le réseau de Theta, Cela signifie qu’il aura exactement les mêmes capacité que ETH. De plus, les projets existants pourront passer de ETH à Theta. Or, les frais du réseau ETH valent quelque euros quand ceux du réseau Theta valent seulement une fraction de centime. Un transfert important est attendu.

10 raisons d’acheter le theta

Le projet THETA se positionne sur le secteur du streaming qui fait face à des problématiques de taille. Il cherche à les résoudre et à remplir des objectifs multiples.

Premièrement, l’idée est d’améliorer la qualité des vidéos disponibles en streaming. En deuxième lieu, l’équipe derrière THETA cherche à proposer une solution concernant les coûts très élevés des infrastructures. Et finalement, la future blockchain veut résoudre le problème du marché, actuellement très centralisé. En effet, celui-ci nuirait aux revenus des créateurs et à l’innovation de ces derniers.

L’idée principale de THETA, est donc, que si vous êtes un utilisateur du service streaming et possédez de la bande passante ou de l’espace disponible sur votre PC, vous pouvez les mettre à disposition de la communauté. Le projet est soutenu par Steve Chen qui est le cofondateur de Youtube.

Le système actuel est jugé inefficace selon l’équipe de THETA (cf ci-dessous) :

La situation actuelle selon THETA

THETA ambitionne de proposer un écosystème où les utilisateurs pourraient gagner des tokens et ainsi récompenser directement les créateurs. Le système se passerait d’intermédiaires et les coûts seraient réduits. Cela permettrait rémunérer les utilisateurs et d’assurer un service de qualité, notamment dans les régions moins développées de ce monde.

L’évolution que proposera THETA dans le futur

Voici une vidéo d’introduction du Theta Token 

2) Zilliqa

Vous pouvez épargnez cette monnaie et recevoir des Gzil dans le porte-feuille ATOMIC. Procédure à suivre pour faire faire des petits au Zil

Zilliqa (ZIL) est une blockchain dont le consensus est obtenu à la fois par dBFT (voir également notre article sur le consensus de NEO : La Blockchain de NEO et le dBFT (2/3)) et par une preuve de travail. Celle-ci met en avant sa rapidité en exploitant le concept du Sharding popularisé par Ethereum.

3) Tfuel, qui est la crypto-monnaie associée à Theta.

4) Cardano

Cardano (ADA) est un projet blockchain initié par le développeur Charles Hoskinson. Dévoilée discrètement en 2015 et financée en 2017 par une ICO ayant levé un montant de 62M$, cette blockchain était mise en ligne le 23 Septembre 2017. Deux ans après son lancement, faisons le point sur Cardano.

Charles Hoskinson, co-fondateur d’Ethereum

Sur le réseau social Reddit, Charles Hoskinson se fait appeler “Ethereumcharles”. Et pour cause, c’est l’un des fondateurs du projet Ethereum aux côtés de Vitalik Buterin, qui a même assumé le rôle de “CEO d’Ethereum” pendant une brève période.

Cette relation n’a cependant pas duré à cause d’une divergence majeure : Buterin voulait qu’Ethereum reste un projet open-source et à but non-lucratif, alors qu’Hoskinson souhaitait faire d’Ethereum une entreprise.

Après une période de négociation, Hoskinson a été invité à quitter le projet et le développement d’Ethereum est resté structuré sous une Fondation à but non-lucratif de droit Suisse. Hoskinson a donc décidé de se pencher sur son propre projet de Blockchain.

Ce projet est Cardano, avec l’actif “ADA”, en hommage à Ada Lovelace, pionnière de l’informatique. Une blockchain qui selon les dires de Hoskinson “a résolu le Proof-Of-Stake” grâce au protocole Ouroboros 

ADA, la blockchain de “troisième génération”

Le protocole Ouroboros, dont le Whitepaper change régulièrement, est fréquemment accusé de complexité pseudo-académique, et fait froncer les sourcils de la communauté.

L’objectif affiché est de maintenir une Blockchain en Proof-Of-Stake disposant d’importantes capacités de traitement des transactions avec une inflation limitée et réduite progressivement sur une période de dix ans

Pour cela, Cardano utilise une architecture spécifique en deux niveaux. Le premier, nommé Cardano Settlement Layer (CSL) rend possible les opérations de transactions avec la cryptomonnaie ADA. Le second, nommé Cardano Computation Layer (CCL), est utilisé pour exécuter les applications de la Blockchain et le travail lié au développement et évolutions du protocole.

Cette séparation doit rendre Cardano plus ‘’agile’’ et permettre en théorie un fonctionnement en Proof-of-Stake tout en allant beaucoup plus vite dans l’application des changements et éventuels ‘’forks’’, comparés à des protocoles comme Ethereum qui nécessitent un consensus global.

Cardano s’affiche en concurrent direct d’Ethereum, via le développement de smart-contracts et la possibilité de construire facilement des applications décentralisées fonctionnant intégralement sur la Blockchain.

Un réseau particulièrement centralisé

Posséder une copie intégrale de la blockchain Cardano est aussi simple que sur les autres blockchains : il suffit de télécharger puis de faire fonctionner le logiciel adéquat.

En revanche, créer un bloc et l’ajouter à la Blockchain n’est réservé qu’à un club très privé ne comptant que 7 membres ou “slot leaders” qui seuls, peuvent créer des blocs et valider des transactions. Ces Slot Leaders sont les seuls nœuds validateurs du réseau

Bien que l’information ne soit pas officiellement disponible, tout porte à croire que ces 7 noeuds appartiennent en intégralité à trois entités : IOHK, société privée appartenant à Charles Hoskinson, la Cardano Fondation et Emurgo, entitée de la Cardano Fondation orientée investissement.

Des promesses de décentralisation

Depuis son lancement, Cardano se situe à son étape initiale de mise en place appelée “Byron”. Les développeurs à la tête du projet assurent que dès la prochaine étape de développement appelée “Shelley”, un véritable Proof-Of-Stake sera mis en place, permettant à tout à chacun disposant de tokens ADA de participer directement au processus de validation des transactions en maintenant un noeud ou indirectement via délégation comme sur Tezos.

La mise à jour Shelley était prévue pour 2019. La fin de l’année approchant, aucune source crédible ne semble indiquer un déploiement à court-terme.

Généralement, ce type de mise à jour majeure est précédée d’une longue période de “testnet”, un réseau secondaire sans véritable enjeu financier, afin de tester le code en conditions réelles.

Ce testnet, bien qu’annoncé, n’est pas disponible. Il semble donc improbable que la mise à jour Shelley soit disponible dans le réseau principal avant 2020

Un projet encore balbutiant

Cardano est un projet qui affiche de généreuses ambitions et maîtrise les effets d’annonce. Force est de constater que l’Ethereum-Killer réalise cependant pour l’instant le grand écart entre ses ambitions et ses réalisations.

Une plateforme de smart-contracts sans la moindre application décentralisée, une blockchain avec un nombre extrêmement réduit de transactions, un réseau contrôlé par sept noeuds provenant de trois entités soeurs, des capacités de traitement de transactions inférieures à celles d’Ethereum, des promesses de développement retardées ou oubliées.

Un actif uniquement spéculatif ?

Alors comment justifier une valorisation actuelle sur le marché de plus d’un milliard d’euros ? Malheureusement, uniquement par la spéculation et les effets d’annonce.

Listé sur plusieurs places de marchés majeures fin 2017, le token ADA était rapidement passé de quelques centimes de dollars à plus d’un dollar au plus fort de la bulle des cryptos en janvier 2018. L’actif a bénéficié d’une  »hype » similaire à celle entourant des projets comme IOTA ou TRON. Seulement depuis, le crash de 2018 est passé par là, et le token ADA a perdu jusqu’à 97% de sa valeur depuis son plus haut historique. Une volatilité qui questionne. Nul doute qu’il faudra désormais montrer plus que de la hype pour repartir vers les plus hauts historiques de l’actif.

Si le projet Cardano peut sembler séduisant sur le papier, il manque d’une communauté de développeurs, de traction et d’intérêt à court et moyen terme. Par conséquent, un investissement dans l’actif ADA semble être un pari particulièrement risqué à ce stade. Nous invitons l’investisseur qui souhaite diversifier son portefeuille cryptos à s’intéresser à d’autres acteurs tels que Tezos. Nous proposons aussi un service Premium pour le guider et l’orienter vers des projets avec une proposition de valeur plus concrète. Rien, à l’heure actuelle, ne suggère que Cardano a les capacités de concurrencer Ethereum ou même d’occuper le marché de manière significative à terme.

5) BTCcash

Description de Wikipédia

6) Chainlink, qui pourrait atteindre 150 $ cette année.

  1. Qu’est-ce que le LINK ?
  2. Comment fonctionne le LINK ?
  3. Equipe et partenaires
  4. Avantages
  5. Inconvénients
  6. Comment acheter la crypto-monnaie ChainLink ?
  7. Comment stocker ses jetons LINK ?
  8. Notes et avis sur le projet LINK

    Qu’est-ce que ChainLink ?

ChainLink est le plus ancien des projets visant à fournir un service de type oracle. Quand Ethereum a vu le jour en 2015, cela a révolutionné ce que la blockchain pouvait offrir comme solution aux entreprises. Avant cela, les crypto-monnaies de type Bitcoin ne consistaient principalement qu’en un échange alternatif de valeur permettant de supprimer les intermédiaires des transactions. Avec ses smart contracts, le fondateur d’Ethereum Vitalik Buterin a ouvert une boite de Pandore qui offre de nombreuses applications pour la technologie blockchain.

Mais le gros problème des smart contracts est qu’ils ne peuvent gérer que les informations présentes sur la blockchain. Cela limite donc fortement l’intérêt de ces contrats intelligents car ils ne peuvent pas obtenir certaines informations directement, comme par exemple la température à une date donnée, le vainqueur d’un événement sportif, le résultat du vote sur une nouvelle loi, etc.

Et c’est là qu’intervient ChainLink et son service d’oracle. Avec ChainLink, les utilisateurs des smart contracts peuvent utiliser le réseau d’oracles mise en place par l’entreprise afin de récupérer des informations dites « off-chain », c’est-à-dire provenant de l’extérieur du réseau.

Comment fonctionne le ChainLink ?

Le but principal de ChainLink est de connecter le monde on-chain (sur la blockchain) et le monde off-chain (les informations qui ne se trouvent pas sur la blockchain). Pour mener à bien son objectif, le projet sera composé de deux infrastructures : une on-chain et une autre off-chain.

Les fonctionnalités on-chain

La première composante de ChainLink est on-chain et consiste en un contrat intelligent déployé sur la blockchain Ethereum. Il s’agit d’un « oracle contract« , ou contrat d’oracle, qui va traiter les requêtes des utilisateurs qui désirent obtenir des informations off-chain. Quand un utilisateur veut obtenir une information off-chain, il va soumettre une demande au réseau ChainLink via un « user contract« , ou contrat utilisateur, et la blockchain va traiter cette requête à travers son propre « oracle contract« .

Ce type de contrat intelligent est chargé de faire correspondre les requêtes avec les oracles appropriés. Le contrat d’oracle ChainLink est en fait composé de trois types de contrats différents :

  • Le « reputation contract« , ou contrat de réputation : il vérifie l’intégrité du fournisseur de l’oracle.
  • L’ « order-matching contract« , ou contrat de gestion de commandes : il fixe un prix qui convient à l’utilisateur et au fournisseur pour obtenir l’information.
  • L’ « aggregating contract« , ou contrat d’agrégation : il analyse les données reçues des différents oracles pour tenter de trouver celui avec l’information la plus pertinente.

Avec ces 3 contrats, la fonction on-chain de ChainLink peut commencer son processus en 3 étapes :

  1. La sélection de l’oracle. Quand une requête est soumise, l’utilisateur insère différents paramètres et certains critères à respecter. Il obtiendra alors des résultats et il pourra choisir manuellement les oracles qu’il estime les plus intéressants. Il aura également la possibilité de laisser choisir ChainLink à sa place.
  2. Le transfert des données. Lorsque les oracles sont choisis, les informations obtenues sont transmises sur la blockchain.
  3. La compilation des résultats. Si différents oracles donnent différents résultats, les résultats sont alors pondérés. Si les informations sont les mêmes ou s’il n’y a qu’un seul oracle, l’information est prise telle quelle.

Les fonctionnalités off-chain

La seconde composante de ChainLink est off-chain et consiste en des « oracles nodes« , ou nœuds oracles, qui sont connectés sur le réseau Ethereum. Pour l’instant, ChainLink opèrent seulement sur le réseau Ethereum, mais dans le futur il sera possible d’opérer sur d’autres réseaux, le projet se voulant agnostique quant à la blockchain utilisée.

Les nœuds (nodes) off-chain fonctionnent de la façon suivante :

  • Ils collectent les données depuis une ressource off-chain tel que demandé par le « user contract ».
  • Une fois les données récoltées, les nœuds traitent ces données à travers le ChainLink Core, le nœud central qui permet de faire le lien entre les données off-chain et la blockchain utilisée par le réseau ChainLink.
  • Lorsque les données sont traitées, le Chainlink Core les transmet à l’ « oracle contract ». En remerciement du travail effectué, l’opérateur off-chain derrière l’oracle reçoit des jetons LINK en guide de paiement pour la collecte et l’envoie des données.

En plus de gérer cette partie cruciale du projet, les noeuds off-chain autorisent également les développeurs à intégrer ce qu’on appelle des « external adapters« . Bien que ce ne soit pas un parallèle parfait, on peut comparer ces « external adpaters » avec les applications décentralisées du réseau Ethereum.

Ces « adapters » sont des plugins que les gestionnaires des nœuds peuvent utiliser pour intégrer un certain nombre de programmes supplémentaires pour améliorer leur fonctionnement. En outre, ils peuvent effectuer des tâches subalternes qui rationalisent le processus de collecte de données.

La décentralisation du protocole ChainLink

A l’inverse d’autres oracles qui sont centralisés, le protocole ChainLink est totalement décentralisé. Cela résoudra le problème que peuvent rencontrer des oracles centralisés qui peuvent fournir des données inexactes. Par exemple, si on doit recevoir un rapport sur des résultats financiers, cet oracle pourrait altérer ces données s’il avait une mauvaise intention ou qu’il a été corrompu pour fournir de fausses données.

Pour régler ce souci, ChainLink implémente ce qu’il appelle des sources et des oracles distribués. Si un oracle veut obtenir une bonne réputation, il peut extraire ses données de plusieurs sources. De plus, lorsqu’un « user contract » introduit une requête au réseau, cette demande est sous-traitée par plusieurs « oracles nodes » en off-chain.

Ainsi, chaque oracle ira chercher ses informations à des endroits différents. L’ « oracle contract » compilera ensuite ces différentes données et donnera une valeur moyenne si les informations ne sont pas concordante.

L’avantage d’utiliser un tel système est que les différents oracles n’ont aucun intérêt à falsifier leurs informations. ChainLink sera en effet capable de détecter ceux qui donnent de fausses informations et il pourra les pénaliser en ne les payant pas ou en dégradant leur réputation sur le réseau.

Utilité du token LINK

Le jeton LINK est un token ERC-677 (basé sur les ERC-20) et sert à payer les frais de fonctionnement du réseau :

  • Les nœuds qui vont chercher les informations off-chain.
  • La transformation du format des données pour les rendre compréhensible par la blockchain.
  • Les calculs qui s’effectuent off-chain.
  • Un contrat intelligent d’un réseau tel qu’Ethereum qui voudra utiliser un nœud du réseau afin d’obtenir une information.

ICO et répartition des tokens LINK

L’ICO du projet s’est terminée le 19 septembre 2017 et a permis de récolter 32 millions de dollars.

Les jetons LINK ont été répartis de la façon suivante :

  • 35% ont été vendus au public.
  • 35% serviront de récompense pour les gestionnaires des nœuds.
  • 30% vont à la société pour aider au développement continu du projet.

Equipe et partenaires

ChainLink possède une équipe pluridisciplinaire et complémentaire. Voici les membres principaux de leur équipe :

  • Sergey Nazarov – CEO : il a commencé sa carrière chez FirstMark Capital avant de rejoindre le monde des crypto-monnaies en 2011. Il pense que la technologie blockchain va changer la façon dont la société va distribuer la richesse, la façon on négocie des contrats et le partage d’information.
  • Steve Ellis – CTO : ancien ingénieur et team leader chez Pivotal Labs, où il travaillait sur la sécurité et la scalabilité du système.
  • Mark Oblad – Chef des opérations : Mark a commencé sa carrière chez Gunderson Dettmer en aidant à gérer la croissance des principaux fonds spéculatifs mondiaux. Il a ensuite poursuivi avec la construction de Valcu, un leader des logiciels d’automatisation des contrats, où Mark a perçu le potentiel considérable des contrats intelligents.
  • Dan Kochis – Responsable du développement et des partenaires : Dan a une longue expérience dans la négociation des deals qui aident les sociétés à poursuivre leur croissance. Il faisait partie de l’équipe d’Alibaba qui a négocié sa première acquisition américaine.
  • Adelyn Zhou – Directrice du marketing : Adelyn a une expérience dans le marketing de croissance et a aidé son ancienne entreprise à se faire acheter par Amazon. Elle est également experte dans l’intelligence artificielle appliquée et pense que les smart contracts peuvent apporter une énorme contribution dans ce domaine.
  • Thomas Hodges – Integration engineer : Thomas est un integration engineer expérimenté qui aident les entreprises à déployer de nouveaux programmes pour leurs clients.
  • Rory Piant : Community manager
  • 3 software engineer : Dimitri Roche, Alex Kwiatkowski et John Barker.
  • 6 advisors : Ari Juels, Andrew Miller, Evan Cheng, Hudson Jameson, Jake Brukhman et Brian Lio.

Voici 2 partenaires de l’équipe ChainLink :

  • zeppelin_os. C’est une société qui rend le développement des smart contracts plus rapide, plus facile et plus sécurisé.
  • Town Crier. C’est une société qui veut inscrire sur la blockchain la propriété intellectuelle des brevets.

Avantages

  • Le projet veut faciliter l’acquisition et l’intégration d’informations off-chain d’une manière simple et efficace.
  • Possibilité d’insérer les critères de notre choix pour choisir les oracles.
  • Les oracles reçoivent des notes reflétant leur réputation, ce qui dissuadera ces derniers de transmettre de fausses informations de peur de ne plus être choisi et donc, de ne plus recevoir de jeton LINK en guise de paiement.
  • Pondération des informations fournies par les oracles lorsqu’elles ne sont pas totalement identiques.
  • L’équipe de développement convient parfaitement à la mise en place d’un tel projet.
  • Le projet est agnostique quant à la blockchain utilisée. A terme, son système d’oracle pourra fonctionner avec d’autres blockchain qu’Ethereum.
  • Possibilité d’ajouter des « adapters » afin d’améliorer l’efficacité de certains processus.

Inconvénients

  • Très peu de marketing autour du projet.
  • Seulement 35% des jetons ont été vendus au public.
  • L’équipe de développement ne communique pas énormément sur l’évolution du projet.
  • Des concurrents sont apparus sur le marché et semblent atteindre leurs objectifs beaucoup plus rapidement.

7) Digibyte, qui est la chaîne de blocs UTXO la plus décentralisée.

DigiByte est l’un des nombreux projets de cryptomonnaie dont nous avons appris l’existence ces dernières années. C’est l’une des plus anciennes pièces de monnaie, fondée en 2014 et pourtant elle est encore relativement inconnue de la plupart des gens. Elle met l’accent sur la décentralisation, la sécurité et la rapidité. En fait, par rapport à Bitcoin, elle fonctionne sur un réseau plus rapide, qui est aussi plus évolutif et sécurisé. D’autre part, il a connu un succès très lent au fil du temps ; son site Web se concentre sur la rédaction de textes marketing plutôt que d’expliquer en fait beaucoup de choses sur la façon dont le réseau fonctionne réellement.

Histoire de DigiByte

Revenons à 2013, lorsque Jared Tate a créé DigiByte pour la première fois et en janvier 2014, lorsqu’il a développé la première chaîne de blocs. Tout était dans le brouillard, car le marché de la cryptographie en était à ses débuts. Évidemment, lui et son équipe ont conservé une quantité importante de DGB après la vente symbolique initiale. En dehors de cela, le projet a été financé en grande partie par des dons à la fondation DigiByte.

DigiByte est une pièce basée sur UTXO, ce qui signifie que chaque pièce a un identifiant qui la rend plus sûre et évite les problèmes de double dépense. Comme toutes les autres cryptomonnaies, DGB a été plutôt volatile ces dernières années en ce qui concerne les prix.

Au lancement, la première chaîne de blocs utilisait un seul algorithme de preuve de travail, qui est rapidement arrivé jusqu’à cinq après une fourchette dure. DGB a été la première pièce de monnaie à appliquer la technologie des témoins séparés, ce qui améliore l’évolutivité et les caractéristiques de taille de la chaîne de blocs. Un nouveau bloc DigiByte est extrait toutes les 15 à 18 secondes et DGB dispose actuellement de la plus longue chaîne de blocs. L’objectif est celui d’une exploitation minière de 21 milliards de DGB sur 21 ans, dont 8,1 milliards ont déjà été mis en circulation. DGB est disponible sur la plupart des principales plateformes boursières.

DigiByte contre Bitcoin

DigiByte est en effet 40 fois plus rapide que Bitcoin, mais des temps de bloc plus rapides entraînent des problèmes d’évolutivité. Pour résoudre ce problème, DigiByte est devenu le premier crypto à mettre en oeuvre SegWit ; il sépare les confirmations de l’information et permet les transactions inter-chaînes et les confirmations uniques. Tout cela, combiné à une limitation de la taille des transactions, permet d’obtenir un volume d’environ 280 transactions par seconde.

Technologie MultiShield pour la décentralisation

La décentralisation est également un aspect central du projet DigiByte, qui est principalement entre les mains de la communauté lorsqu’il s’agit de développement. L’exploitation minière a également été divisée en cinq petits groupes égaux afin d’être aussi décentralisée et démocratique que possible. La technologie responsable du rééquilibrage de la charge entre les cinq algorithmes miniers est appelée MultiShield.

Conclusion

En regardant tout cela, il est clair que DigiByte est l’une des cryptomonnaies les plus avancées du marché. À l’avenir, l’entreprise a également déclaré qu’elle soutiendra le développement de contrats intelligents. Alors, pourquoi n’a-t-il pas encore décollé ? DigiByte a promis de se concentrer sur la sensibilisation du public afin d’augmenter sa base et d’obtenir un plus grand soutien et une adoption à grande échelle. Nous verrons s’il devient l’un des principaux crypto grâce à sa technologie de pointe, ou s’il est destiné à rester un projet de qualité de niche.

8) Polkadot

définition selon Wikipédia

9) Reserve Rights

(RSV et RSR) Le projet discret soutenu par Coinbase et Peter Thiel

Si vous avez mis des réserves de côté sur votre budget crypto, pourquoi ne pas acheter des Reserve (RSV), ce nouveau stablecoin qui a l’ambition à terme de s’autoréguler, sans forcément devoir s’appuyer sur un fiat ? C’est la question qui pourrai s’imposer à vous après avoir découvert ce projet des plus discret qui pourrait bien faire du bruit à l’avenir

Reserve est l’un des projets les plus discrets – il porte donc bien son nom – de la cryptosphère. Bof, encore un autre stablecoin, vous direz-vous peut-être ? C’est toujours la même chose qu’on nous ressert ! Eh bien peut-être pas!

Pour commencer, RSV se différencie des autres par le fait qu’il est soutenu par des poids lourds de la cryptosphère : la bourse Coinbase, le CEO d’Y CombinatorSam Altman, et le milliardaire Peter Thiel.

Ce nouveau stablecoin sera développé suivant un modèle à 2 tokens : le RSR et le RSV. Le RSR est un token utilitaire qui garantit la collétarisation du RSV ; il permet à son titulaire de participer à la gouvernance du projet et, lui donne le droit de jouer un rôle d’arbitrage.

Lorsque le prix du RSV est inférieur à la valeur cible, le protocole encourage les utilisateurs à acheter des tokens pour augmenter le prix ; à l’inverse, si le prix est supérieur à cette valeur, ils sont incités à créer de nouveaux RSV pour faire baisser le prix.

Le RSR possède quant à lui un dispositif de burning qui diminue l’offre dans le temps et, qui garantit son niveau de prix.

3 phases vers l’indépendance

Le protocole de RSV comporte 3 phases :

  • la première phase centralisée est une phase durant laquelle le token RSV sera adossé à un petit nombre de tokens collatéraux, qui correspondront chacun à des dollars tokénisés ;
  • la seconde phase décentralisée verra un RSV dont le prix sera toujours adossé et stabilisé par le dollar ;
  • la troisième phase « indépendante » découplera le RSV du dollar américain et, les mécanismes en place devraient assurer la stabilisation de son pouvoir d’achat indépendamment des fluctuations du dollar.

Si Reserve gagne son pari, ce serait la preuve que les stablecoins peuvent exister sans devoir s’appuyer sur un fiat ou un actif quelconque. Reserve pourrait ainsi donner du fil à retordre à la Réserve Fédérale Américaine, le jour où il viendra conquérir le marché US. 

10) XRP,

qui a chuté lourdement suite à l’action de la SEC.
Ce serait une manœuvre pour faire fuir les petits-porteurs.
Les gros se renforcent.
Ce pourrait être une bonne affaire d’acheter à 20 $.
8 raisons d’acheter des XRP.

Définition selon Wikipédia

11) Stellar

Définition selon Wikipédia

12 & 13) Origin Trail & Vidt qui sont de bonnes niches

a) Origin Trail, qu’est-ce que c’est ? Eh bien c’est la crypto de la supply chain. La supply chain est en train d’être révolutionnée, c’est un sujet auquel tout le monde s’intéresse. Amazon se penche de très très près à bosser sur la supply chain, d’ailleurs Amazon pourrait peut-être se pencher sur Origin Trail. Donc qu’est-ce qu’ils veulent faire ? C’est très simple, c’est tout simplement créer une blockchain 100% décentralisée avec toutes les infos de la supply chain. La supply chain c’est vraiment l’acheminement, le transport de marchandises dans le monde entier et il y a énormément d’informations qui doivent être transmises, être au bon endroit, des tiers de confiance. Il y a des questions de paiements, d’Incoterms, etc. etc… Donc c’est très très compliqué. Eux, tout simplement, ils veulent mettre l’ensemble de ces informations dans la blockchain. Un market cap actuel de seulement 50 millions de dollars, donc un tout petit market cap comme on les aime, 500 millions de tokens et un gros gros potentiel. A nouveau donc, une très très bonne Alt coin pour investir.

b) Vidt Datalink protège les données numériques des organisations contre la fraude et la manipulation. La caractéristique unique de l’application de l’entreprise est que la V-ID – son principal composant de la chaîne de blocage – est compatible avec tout système existant sans avoir d’impact sur les flux de travail.

Les organisations n’auront donc aucun mal à adopter le service de certification et de protection des documents de l’entreprise, qui fonctionne sur la chaîne de blocage.

Il convient également de noter que Vidt ne dispose que de 56,7 millions de pièces au maximum. Une offre limitée peut faire monter le prix des pièces à mesure que le développement commercial se poursuit.

La société a déjà des clients comme AmSpec et IBM. Cette clientèle de premier ordre est une indication de la qualité de son service.

14) Cosmos

Le projet Cosmos met en avant une architecture innovante qui permet l’émergence d’un réseau de blockchains. Le 13 mars dernier, le bloc genèse du réseau Cosmos a été généré. Très rapidement, le projet fait beaucoup parler de lui et l’actif natif, ATOM, se fait lister sur les principales places de marché. Cet article est une introduction avancée au réseau Cosmos et à sa proposition alternative qui pourrait bien trouver sa place dans l’écosystème crypto.

Qu’est-ce que Cosmos ?

L’idée de Cosmos germe dans l’esprit de Jae Kwon dès 2014. En observant les réseaux blockchain déjà en fonction à l’époque, il pense qu’une implémentation différente, qui mêle des mécanismes classiques fonctionnels face au problème des généraux byzantins (BFT pour Byzantine Fault Tolerant) ainsi qu’un système de Proof-of-Stake (preuve à l’enjeu), serait efficace dans le contexte des blockchains publiques.

En 2015, il rencontre Ethan Buchman. Les deux hommes s’associent pour travailler sur une première implémentation de l’idée de Jae : Tendermint. Dès l’année suivante, le White Paper de Terdermint décrivait les bases d’un protocole BFT décrit comme performant, transparent, hautement auditable, axé sur l’interopérabilité, et suffisamment flexible pour supporter des applications variées au service d’entreprises privées, des applications décentralisées publiques, ou encore pour supporter de la monnaie décentralisée.

En 2016 toujours, l’idée de tester dans la pratique le protocole Tendermint est mise en avant et le White Paper du réseau Cosmos est publié. En avril 2017, l’Interchain Foundation, basée en Suisse pour mener la recherche sur Cosmos et Tendermint se charge de l’ICO du projet et lève 16.8 millions de dollars en 30 minutes. Les ATOMs, actifs natifs de la blockchain centrale du système, aussi appelée “Cosmos Hub”, partaient alors pour 10 centimes de dollars.

Tendermint et Cosmos, pour quoi faire ?

logo cosmos

Cosmos, faisant usage des protocoles Tendermint, se présente comme l’internet des blockchains. Il présente des fonctionnalités permettant à des blockchains indépendantes de s’appuyer sur des méthodes de consensus et de gouvernance pré-élaborés, ainsi que de communiquer facilement en s’envoyant des tokens ou des messages. On parle donc d’un réseau de blockchains. Dans Cosmos, les différentes blockchains sont appelées “zones”.

L’objectif ici est de mettre à disposition l’infrastructure et les outils nécessaires pour permettre aux développeurs de créer facilement leur propre blockchain, qu’elle soit publique ou privée, ainsi que leurs propres applications, via le “Cosmos SDK” dont nous parlerons plus tard. Ces différentes blockchains peuvent ensuite communiquer entre elles grâce à des protocoles sur lesquels repose le réseau Cosmos

Afin d’aider à l’élaboration de ces blockchains, les développeurs de zones sont invités à s’appuyer sur les modules de “Tendermint Core” et d’en changer les paramètres si besoin. Tendermint Core est composé de quatre modules qui seront détaillés par la suite :

  • Le module Bounded Proof-of-Stake : il permet d’implémenter le même système de Proof-of-Stake que celui du Cosmos Hub, avec son propre token.
  • Le module Governance : Cosmos met en avant la gouvernance par la chaîne, dite “on-chain”.
  • Le module Rewards and Fees : La répartition des récompenses liées à la création de blocs ainsi que le paiement des frais de transactions.
  • Le module Inter-Blockchain Communication : Il permet de transférer des tokens et de la donnée entre les zones.

Cosmos, boîte à outils du développeur Blockchain

Le Cosmos SDK est une suite d’outils pouvant alors être utilisée par les développeurs de blockchains pour construire celle de leur choix, en s’appuyant sur les modules de Tendermint Core s’ils le souhaitent. Par exemple, une blockchain en Proof-of-Authority peut être déployée en faisant abstraction du module Bounded Proof-of-Stake. Aussi, les développeurs sont invités à développer de nouveaux modules et à les rendre accessibles à la communauté.

Cette distinction entre la couche applicative et les couches de consensus et de gouvernance est intéressante, car les applications ne doivent pas spécialement être écrites dans le même langage que la machine de consensus. Ainsi, le réseau s’appuie sur l’Application Blockchain Interface, ou ABCI, pour connecter la couche applicative à Tendermint Core. Les applications peuvent donc être codées dans n’importe quel langage.

Tendermint Core est notamment utilisé dans la première zone, le “Cosmos Hub”, qui a vu le jour le 13 mars dernier. Il s’agit de la blockchain la plus importante du système Cosmos car elle joue un rôle de registre central qui se doit de garantir à tout moment le montant de tokens en circulation dans Cosmos. Ainsi, le Hub se doit d’être la plus décentralisée et sécurisée des zones, d’où l’usage de la preuve d’enjeu.

Le Proof-of-Stake et le système de récompense dans Cosmos

Tendermint est un protocole en Proof-of-Stake délégataire. Cela veut dire que pour chaque blockchain du système, il existe un certain nombre de validateurs qui garantissent leur sécurité et valident les transactions. Sur le Cosmos Hub, les détenteurs d’ATOMs peuvent donc les déléguer au validateur de leur choix. Les 100 validateurs qui détiennent le plus d’ATOMs en séquestre, en comptant leurs ATOMs ainsi que ceux de leurs délégataires, valideront les blocs du Hub.

Dans un mécanisme en Byzantine Fault Tolerant (BFT) classique, la blockchain est résistante aux attaques tant que ⅔ des validateurs de la chaîne valident les blocs de manière honnête et que moins de ⅓ des validateurs colludent pour attaquer le réseau. N’importe qui peut devenir un validateur en mettant en place l’infrastructure nécessaire et en réunissant suffisamment d’ATOMs à mettre en séquestre.

L’implémentation du Proof-of-Stake et de la notion de slashing permet de pénaliser lourdement les validateurs souhaitant attaquer la blockchain. Dans Cosmos, si les validateurs tentent une attaque, alors ils perdent 5% de leur séquestre (stake), et cela touche non seulement les actifs du validateur mais aussi les actifs des délégataires ayant fait confiance à ce dernier.

Le fait que les délégataires soient également pénalisés au cas où leur validateur venait à fauter ne s’était encore jamais vu dans les Proof-of-Stake délégataires. Cela incite à redoubler de prudence en choisissant le validateur. En récompense, les détenteurs d’ATOMs ayant délégué leurs actifs à des noeuds honnêtes sont aussi récompensés par les actifs émis lors de la création de bloc de leur validateur, contrairement aux systèmes du type EOS où les validateurs sont les seuls bénéficiaires des récompenses de blocs.

Plus les validateurs ont de fonds en séquestre, plus ils ont de chance d’être élus pour valider des blocs. Selon le nombre d’ATOMs mis en séquestre à cet effet dans le système, les participants à la validation des blocs toucheront entre 7 et 20% par an, en ATOMs. La création monétaire est plus forte si une portion faible des ATOMs sont en séquestre, ce qui pousse les détenteurs d’actifs à participer au consensus. Cette récompense non négligeable est à l’origine d’une industrie naissante qui est celle des services de délégation, initiée par Tezos.

Les validateurs et leurs délégataires touchent également des frais de transactions. La particularité de Cosmos est que le module Rewards and Fees permet aux utilisateurs de payer les frais non seulement en ATOMs mais aussi dans l’actif de leur choix.

La gouvernance dans Cosmos

Cosmos implémente le processus d’évolution du protocole au sein même de la chaîne. Ainsi, le processus est codé et décrit dans le module de gouvernance de Tendermint Core.

Les partisans de la gouvernance par la chaîne mettent en avant le fait de se passer de “forks” pour faire évoluer le protocole, ce qui donne aux utilisateurs plus de clarté sur la chaîne canonique en cas de décisions controversées : chaque évolution du protocole doit être votée par les détenteurs de tokens et la décision prise est celle de la majorité.

Dans Tendermint Core, nous parlons de démocratie liquide. Les détenteurs de tokens donnent par défaut leur droit de vote au validateur auprès de qui ils délèguent. Cependant, si ces derniers venaient à être en désaccord avec l’opinion du validateur, il leur est alors possible de donner leur propre avis et utiliser le pouvoir de vote de leur tokens en faveur d’une autre décision.

Les différents types de propositions pouvant être poussées via le module de gouvernance sont les suivantes :

  • Les propositions de texte : elles n’ont pas d’impact sur le protocole mais permettent d’arriver à un consensus social, par exemple mettre la communauté d’accord sur une évolution de protocole à adopter dans le futur.
  • Les propositions de changement de paramètres : elles ne touchent pas aux fonctionnalités du protocole mais à ses paramétrage. Par exemple en ajustant le pourcentage de token “slashé” dans le Proof-of-Stake, ou encore l’ajustement de l’émission de tokens par bloc.
  • Les propositions d’évolution du protocole : le logiciel est mis à jour avec les nouvelles fonctionnalités à un bloc prédéfini dans le futur.

L’interopérabilité dans Cosmos

Tendermint Core dispose d’un module intégralement dédié à la communication entre les blockchains, ici nommées ‘’zones Cosmos’’. Ce protocole porte le nom d’Inter-Blockchain Communication, ou IBC.

L’IBC est agnostique aux paquets qu’il transporte. Cela signifie que les développeurs peuvent définir les spécifications de leurs applications et utiliser le protocole IBC pour le transfert de tokens et données entre les zones, en étant garantis, sans passer par un tiers de confiance, que les règles prédéfinies de leur applications seront respectées. Par exemple dans le cas de l’émission d’un token non-fongible, celui-ci pourra être transféré dans une autre zone sans pour autant risquer d’être répliqué en deux versions. L’autorisation de transfert des paquets via l’IBC est donné par l’algorithme de consensus de la blockchain source.

Pour plus de détails sur le fonctionnement d’IBC vous pouvez consulter ses spécifications.

L’interopérabilité via IBC est rendue possible grâce à une finalité des transactions instantanée permise par le consensus BFT classique, qui garantit qu’une transaction validée dans une des zones ne peut en aucune cas être remise en question au bloc suivant, ce qui serait problématique si un transfert inter-zones avait lieu après un transfert.

Une transaction est dite finalisée à partir du moment où l’on considère qu’il est strictement impossible de revenir sur celle-ci. Ainsi, les systèmes en Proof-of-Work (preuve de travail) comme Bitcoin ou Ethereum ont une finalité probabiliste : plus le nombre de confirmations d’une transaction est grand, plus la probabilité que celle-ci fasse partie de la chaîne ayant accumulé le plus de travail est grande. Dans BFT, une fois le bloc validé par un validateur, l’intégralité des transactions incluent dans celui-ci sont considérées irréversibles, même si elles venaient à être malhonnêtes. C’est l’implémentation de la preuve d’enjeu qui a pour rôle d’empêcher les transactions malhonnêtes.

Ce besoin de finalité pourrait rendre impossible l’intégration d’une blockchain comme celle de Bitcoin ou Ethereum comme zone dans Cosmos, mais les développeurs ont pensé à des manières astucieuses d’y parvenir. On parle désormais de “hard spooning” lorsque l’on “clone” une blockchain en une zone Cosmos, en se débarrassant du mécanisme de consensus de la blockchain mère au sein de Cosmos et en créant des ponts entre celle-ci et sa zone. L’un des premiers projets de ce type, Ethermint, vise à répliquer la machine virtuelle Ethereum sur Cosmos. Plutôt que d’être concurrentes à la blockchain mère, ces zones aussi appelées “adapter zones” sont vues comme complémentaires.

Conclusion

Cosmos aborde le problème de l’interopérabilité des blockchains de manière innovante grâce à l’architecture des protocoles Tendermint sur lesquels il repose. En mettant l’accent sur l’interopérabilité et en réduisant la barrière à l’entrée pour les développeurs de blockchains, le projet prend un positionnement intéressant.

La possibilité d’agir en tant qu’extension de réseaux blockchain existants est une fonctionnalité à suivre au moment où nos regards sont portés sur le concept de sidechains. Toutefois, Cosmos est un projet jeune et encore au stade expérimental. Nous continuerons à suivre ses avancées.

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Auf Deutsch: https://derbitcoin.wordpress.com/blog/

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Soit le cours remonte jusqu’à environ 4500 $ pour atteindre la moyenne mobile à 195 jours, puis retombe vers 3500 $, soit le cours redescend bientôt lelong de la moyenne mobile à 128 jours pour aussi arriver à 3500 $.

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Entweder wird der Kurs bis etwa 4500$ steigen, um den 195-Tage-Durchschnitt zu erreichen, und dann wird er bis 3500 $ fallen, oder wird er entlang der 128-Tage-Durchschnitt runterfallen, um auch 3500 $ zu erreichen.